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Los efectos de la inversión en las emociones


  Gestión de emociones para el inversor

 
Capsule no1 – Promotion / Introduction 
Pour un grand nombre de personnes, les capacités intellectuelles sont un facteur clé pour 
réussir en finance. En effet, on a tendance à croire que ceux qui possèdent une formation 
universitaire, des accréditations professionnelles et une expérience de travail devraient être en 
mesure de générer des rendements boursiers exceptionnels. Toutefois, je n’en suis pas si 
convaincu. Bien que je détienne un baccalauréat en administration des affaires (concentration 
finance), une panoplie d’accréditations professionnelles (CFA, CPA-CGA, FRM, CAIA, CMT) et une 
expérience de plus de 10 ans comme arbitragiste-actions institutionnelles, j’ai été remercié de 
mon emploi de rêves en 2014…

  
Capsule no2 – Nous ne sommes pas rationnels… 
En 2016, négocier des actions n’a jamais été aussi facile. Dans un premier temps, l’accès à une 
éducation et à des données financières de qualité s’avère maintenant possible grâce aux 
technologies de l’information (sites Web spécialisés en finance, webinaires, réseaux sociaux, 
etc.). Dans un deuxième temps, les barrières à l’entrée sont négligeables (l’achat d’un 
ordinateur, l’accès à Internet, les frais de transactions). Alors, une question s’impose : comment 
se fait-il qu’entre 1995 et 2014, l’investisseur moyen ait dégagé un rendement annualisé moyen 
de 2,5 % comparativement à un rendement annualisé moyen de 8,7 % pour un portefeuille 
équilibré (60 % actions/40 % obligations) ? 
Selon la théorie de l’efficience de marché, l’investisseur est considéré comme étant rationnel, 
c’est-à-dire qu’il prend des décisions d’investissement optimales en fonction de ses objectifs de 
placement et de sa tolérance au risque. En fait, il tient compte de toute l’information financière 
disponible et envisage tous les scénarios avant d’entreprendre une stratégie d’investissement. 
Or, dans les faits, l’être humain n’est pas aussi rigoureux dans son processus décisionnel. Il se 
base plutôt sur son intuition, ses sentiments et ses raccourcis mentaux. 


Capsule no3 – Exemples de biais comportementaux 
Le principe de familiarité désigne une prédisposition à investir dans une compagnie qui nous est 
familière. Par exemple, un investisseur achète des actions de Jean Coutu uniquement parce qu’il 
y magasine régulièrement. 
Selon la théorie des perspectives, l’être humain a tendance à évaluer de façon asymétrique son 
potentiel de rendement en fonction du contexte (transaction profitable versus transaction non 
rentable). En général, la période de détention d’une transaction gagnante est plus courte 
comparativement à celle d’une transaction perdante. 


Capsule no4 – Les trois caractéristiques du marché boursier 
Après avoir reconnu l’importance de la gestion émotionnelle, l’investisseur doit se familiariser 
avec les caractéristiques du marché boursier. Ainsi, il comprendra mieux la nécessité d’apporter 
les modifications nécessaires pour mieux gérer ses émotions. 
Le marché boursier est : 
Incertain : Pour chaque transaction, il y a un acheteur et un vendeur. Techniquement, il y a 
toujours quelqu’un ayant une opinion contraire à la nôtre concernant le potentiel de rendement 
à court terme d’une action. 
Aléatoire : Il y aura toujours des événements hors de notre contrôle. Ex. : attentats terroristes, 
allégations de fraude, rumeurs d’acquisition, etc. 
Ambigu : Il n’existe pas nécessairement une relation de cause à effet expliquant chaque 
mouvement boursier. D’ailleurs, il arrive que le cours d’une action recule à la suite d’excellents 
résultats financiers trimestriels. 


Capsule no5 – Les pertes à la bourse, une réalité 
Comme mentionné précédemment, l’être humain a de la difficulté à fermer les transactions qui 
se révèlent non profitables. Considérant que le marché boursier est incertain, aléatoire et 
ambigu, les pertes sont malheureusement inévitables. Par le fait même, l’investisseur doit 
accepter pleinement cette réalité en adoptant et en appliquant des concepts de gestion du 
risque (p. ex. : limiter le poids d’un titre dans le portefeuille, prévoir un montant de perte 
maximale par position). Sinon, il court le risque d’essuyer de lourdes pertes boursières.  
Pershing Square Capital Management, un fonds géré par le célèbre investisseur activiste Bill 
Ackman, a produit un rendement moyen de 20 % entre 2004 et 2014. Toutefois, pour 
l’année 2015, sa performance a été désastreuse compte tenu de son investissement dans 
l’entreprise québécoise Valeant Pharmaceuticals International Inc. (VRX). 


Capsule no6 – Penser en termes de probabilité 
Peu importe la qualité de votre analyse (fondamentale, technique, quantitative), il n’y a aucune 
garantie que la prochaine transaction sera profitable. C’est pourquoi l’investisseur doit penser 
en termes de probabilité au lieu de s’attarder à vouloir contrôler le résultat de ses transactions. 
Pour y arriver, il doit développer un processus qui lui permettra de connaître du succès non pas 
à court terme, mais bien à la suite d’une série de transactions. Par conséquent, il sera en mesure 
de composer avec les fluctuations boursières, diminuant ainsi les erreurs liées aux biais 
comportementaux. 


Capsule no7 – Lutte versus fuite 
Il est reconnu que notre cerveau ne fait pas la différence entre une peur réelle et irréelle. 
Face aux caractéristiques du marché boursier (incertain, aléatoire, ambigu), l’être humain réagit 
instinctivement pour réduire l’inconfort lié à la planification et à la gestion d’une transaction. 
Lutte : il ignore la gestion du risque, il veut se « refaire» en augmentant la taille de ses positions, 
il multiplie les transactions non planifiées, etc. 
Fuite : il est hésitant dans son exécution, il a besoin de plus d’informations, il recherche 
l’approbation de ses idées, il prend ses profits trop rapidement, etc. 


Capsule no8 – Composer avec une série de transactions non profitables 
Compte tenu de la nature probabiliste du trading, il est normal de connaître une séquence de 
transactions non profitables. C’est pourquoi il est primordial que le trader demeure confiant 
dans sa méthodologie et dans son exécution. Sinon, il risque de s’ensiler dans une cascade 
d’erreurs, minant ainsi ses chances d’obtenir des résultats constants à long terme. Par exemple, 
après avoir essuyé quelques pertes boursières, le trader se met à douter de son approche et de 
ses capacités. Il devient alors anxieux face à l’éventualité d’une autre transaction perdante. Pour 
échapper à cette situation (« fuite »), le trader ignore les signaux d’achat offerts par son 
système, il hésite lors de l’entrée de ses transactions et a tendance à fermer ses positions 
gagnantes trop rapidement.  
Pour pallier ce problème, voici quelques suggestions : 
• Prendre une pause des marchés boursiers pour faire le plein émotionnel ; 
• Utiliser un journal de trading afin d’effectuer un retour sur ses transactions récentes. 
L’analyse doit porter sur les stratégies déployées ainsi que sur les différents états d’âme 
du trader durant la séquence de transactions non rentables ; 
• Recommencer à négocier en diminuant le nombre d’actions par transaction. L’objectif 
est de mettre l’accent sur une exécution de qualité et non sur l’atteinte de résultats 
financiers. Le trader sera donc en mesure de retrouver sa confiance.

 
Capsule no9 – Gérer au lieu de contrôler ses émotions 
On entend souvent l’expression suivante : tu dois contrôler tes émotions. Cependant, il faut 
plutôt gérer ces dernières. 
Selon le Dr Rande Howell, les émotions sont biologiques et non psychologiques. En effet, chaque 
émotion comporte une signature physiologique qui se présente de façon naturelle et 
automatique, et ce, à notre insu. Ex. : augmentation de la fréquence cardiaque, un cycle de la 
respiration plus court, les yeux rivés sur l’écran d’ordinateur, etc. 
L’investisseur doit alors considérer une émotion comme une source d’information. Ainsi, il lui 
est possible d’intervenir pour une meilleure gestion de soi et, par le fait même, de son 
exécution. 


Capsule no10 – Les trois facteurs clés de la réussite 
1. Développer une approche, une méthodologie ou une philosophie de gestion avec une 
plus forte probabilité de succès ; 
2. Gérer le risque et effectuer un suivi des positions ; 
3. Contrôler nos émotions. 
Sources: 
Andrew Menaker : https://www.andrewmenaker.com, consulté en avril 2016. 
J.P. Morgan Asset Management, Diversification and the average investor, décembre 2015.

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